Le chevreau ne doit plus être un sous-produit du lait !
Pour réguler les flux, l'Europe a débloqué des aides privées au stockage, ce qui n'a fait que décaler le problème dans le temps. Les exportations vers l'Italie et le Portugal sont historiquement basses et à présent, les congélateurs sont pleins.
Cela illustre une nouvelle fois les limites du système actuel. Là où la France importe près de la moitié de sa consommation d'agneaux, le chevreau aurait toute sa place à gagner sur le marché français.
Dans ce contexte, la Confédération paysanne demande l'arrêt des importations de chevreaux et une véritable transparence des données des abatteurs, des transformateurs et courtiers sur les marchés import-export.
Il est temps de soutenir et d'encourager la demande française afin de valoriser une filière chevreaux de qualité, dans une démarche de souveraineté alimentaire et de réduction d'empreinte carbone. Le plan de relance doit s'accompagner d'une montée en qualité soutenue par l'ensemble de la filière, notamment via le soutien aux initiatives de relocalisation de la transformation (abattage à la ferme), ce qui garantira une valeur ajoutée aux éleveur.euse.s français.