La Confédération paysanne refuse de cautionner un plan de « désambition » de la bio
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La réalité du traitement de la bio par ce gouvernement s'inscrit dans un abandon méthodique qui s'accélère :
- Suppression de l'aide nationale au maintien bio (MAB) en 2018, au prétexte que la bio devait être gérée par le « seul marché », et en 2025 fin des dernières MAB maintenues dans quelques régions.
- Le Fonds Avenir Bio, outil clé pour développer les filières, voit son budget divisé par deux en 2025, passant de 16,4 à 8,8 M€. Résultat : des dizaines de projets de transformation à la ferme, de plateformes logistiques ou de relocalisation sont mises en pause ou abandonnés.
- Le budget de l'Agence Bio est amputé de 64 %, paralysant ses missions de promotion, de collecte de données et de pilotage stratégique.
Les outils publics sont vidés de leurs capacités d'action et le gouvernement continue de clamer un "soutien indéfectible" à la bio ! Or les chiffres ne mentent pas : baisse de 54 248 ha en bio en 2023, de 56 197 ha en 2024. Les conversions s'effondrent, les déconversions explosent. La filière est en recul, pour la deuxième année consécutive, sans perspective et sans filières organisées.
Et après des mois de mobilisation contre la crise de la bio, le gouvernement choisit le saupoudrage au lieu d'une réponse structurelle : deux aides d'urgence d'environ 100 M€ chacune, bien trop tardives et avec des critères restrictifs qui ont exclu de nombreuses fermes en difficulté. Une aumône quand la Confédération paysanne proposait une aide conjoncturelle forfaitaire de 15 000 € par ferme, soit un soutien à hauteur de 910 M€, à l'image de ce qui a été accordé à d'autres filières.
Les annonces du 1er juillet en CSO* sur le fléchage des crédits non consommés de l'aide à la conversion (CAB) enfoncent le clou. Alors que le gouvernement avait l'opportunité d'envoyer un signal fort en rétablissant une MAB nationale, seul un tiers de ce reliquat est fléché vers l'écorégime bio, le reste vers d'autres dispositifs non ciblés pour la bio.
La Confédération paysanne défend une politique publique cohérente pour l'agriculture biologique avec un soutien ambitieux aux fermes bio, une relance des filières de proximité, la fin des surmarges sur les produits bio, et une commande publique conforme à la loi Egalim (20 % de bio en restauration collective). C'est pourquoi nous n'irons pas siéger dans un comité qui maquille l'abandon organisé d'un modèle agricole d'avenir.