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INTERNATIONAL
15.12.2014

TAFTA : La mise en scène de la « transparence » continue !

Aujourd'hui à 17h, les organisations de la société civile sont conviées à rencontrer la commissaire européenne au Commerce, Cécilia Malmström à propos du projet de traité de libre-échange Europe/Etats-Unis (TAFTA). Cette réunion, pour le gouvernement et la Commission, doit être une nouvelle démonstration de la « transparence » qu'ils souhaitent désormais afficher. Alors que ces mêmes institutions ont longtemps défendu et justifié l'opacité dans la conduite des négociations, arguant que c'est la condition essentielle pour promouvoir au mieux les intérêts européens.

Nous ne sommes pas dupes du fait que ce revirement n'est pour l'essentiel qu'une opération de communication destinée à répondre aux mobilisations citoyennes grandissantes contre le TAFTA. Nous viendrons, collectivement, apporter nos revendications pour signifier à Cécilia Malmström notre ferme opposition à la poursuite des négociations sur ce traité et sur tous les autres accords de libre-échange. Nous le ferons avec le soutien de plus d'un million d'européens, signataires de l'Initiative citoyenne européenne (ICE) auto-organisée !

Nous restons par ailleurs disposés à discuter réellement des échanges mondiaux avec les responsables politiques. Mais nous réaffirmons que le progrès social, la préservation de l'environnement, la souveraineté alimentaire ou les services publics doivent être au cœur de ces discussions, comme des biens communs à défendre et à étendre, en Europe comme aux États-Unis. Nous rejetons toujours aussi fermement la politique de libre-échange poursuivie avec le TAFTA, qui organise les échanges commerciaux mondiaux autour de la course à la compétitivité, ruine la souveraineté des peuples, aligne les droits sociaux vers la norme la moins protectrice et entraine notre agriculture vers un modèle productiviste et exportateur.

Le Tafta, avec le mécanisme des tribunaux d'arbitrage et la "coopération règlementaire", institutionnalise la primauté de la volonté des multinationales sur celle des peuples. Or, nous rappelons que seules les populations peuvent démocratiquement définir leurs besoins et les politiques pour y répondre. La lutte contre ce traité de libre-échange doit donc s'amplifier, car c'est une lutte pour la démocratie !

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