Comptes de l’agriculture : L’échec des politiques partiellement chiffré
Les chiffres des différentes Otex publiés par le Rica, traduisent une réalité partielle donc partiale de l'agriculture française. La révision actuelle des critères de la statistique prendra-t-elle en compte l'ensemble de notre profession ? Ose-t-on imaginer une statistique sur le commerce par branche oubliant l'ensemble du petit commerce ?
Si les producteurs de porcs et de céréales voient leur revenu baisser, ceux de fruits et légumes, les producteurs de viande bovine, les horticulteurs, les éleveurs d'ovins ou caprins eux sont toujours plus bas et à un niveau souvent inacceptable. Les éleveurs laitiers s'en sortent un peu mieux, mais voient arriver avec inquiétude la chute des prix consécutive à la fronde libérale qui remplace les quotas.
Et si on changeait de politique en soutenant l'autonomie des fermes pour que les revenus soient moins soumis à la variation du prix des intrants ou à la spéculation ? Et si on repartait à la reconquête des marchés intérieurs pour éviter des crises comme l'embargo russe ? Et si nous évitions de détruire de nombreuses agricultures à coup d'accords de libre-échange ?
Si les politiques agricoles empruntaient d'autres chemins, nous pourrions avoir des données statistiques globales prêtant à l'optimisme.