1000 vaches : Parole de ministre contre bon-vouloir de businessman
C'est donc en pleine crise agricole et au moment de la conférence internationale pour le climat que Michel Ramery veut se payer le luxe de voir légaliser son troupeau. Il avait d'ailleurs fait légaliser son installation de la même manière pour amener ses premières vaches. Il est désormais clair qu'un industriel qui cherche à s'enrichir au détriment des paysans peut tranquillement mépriser les lois et les citoyens. On est bien loin de la réalité des éleveurs qui subissent des contrôles en série, et leurs conséquences financières, pour le moindre bout de prairie.
La Confédération paysanne a été condamnée pour avoir pris ses responsabilités en stoppant ce qui n'était alors que le chantier des 1000 vaches. Dans son délibéré en appel, le juge a cependant choisi des peines symboliques, arguant que les neuf militants avaient agi en lanceurs d'alerte. Il semble que cela n'ait pas été suffisant... Sans un arrêt immédiat de la procédure d'autorisation à 880 vaches et une action contraignante pour ramener le troupeau à 500 vaches, la Confédération paysanne est prête à prendre à nouveau ses responsabilités.