Accords de libre-échange : l’entêtement criminel de la Commission européenne
Et la Commission européenne ne compte pas s'arrêter là. Elle négocie en parallèle avec le Mexique, malgré des risques importants pour les producteurs européens de viande bovine, de sucre et de bananes. D'ici la fin de l'année, elle compte bien obtenir un mandat des Etats-membres pour négocier trois nouveaux accords de libre-échange, avec le Chili, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Les fruits, la viande bovine, la viande ovine, le sucre, les céréales et les produits laitiers sont les principaux secteurs inquiétés.
Quelle que soit leur production, tous les paysans sont menacés par les accords de libre-échange. Et quand bien même certains accords pourraient déclencher une hausse des exportations pour une poignée de produits français, les industriels et les négociants seront-ils disposés à partager leurs bénéfices avec les producteurs ?
La Confédération paysanne demande à l'État français de peser de tout son poids contre les ALE négociés et en cours de négociation. Enfin, nous demandons à l'État d'arrêter de donner des mandats de négociation à la Commission européenne.