OURS, LOUPS: Les éleveurs bloquent l’accès à Andorre
La crise que vit l'élevage pastoral en France est profonde. L'année 2017, s'est déroulée sous la pression des attaques d'ours (1200 victimes) et de loups (10000 victimes).
Aucune réponse satisfaisante n'est apportée par l'État, malgré l'occupation de la DREAL* de Toulouse hier. En actant l'objectif de 500 loups dans le plan 2018-2023, l'État acte la disparition de l'élevage de plein-air. Combien restera-t-il d'éleveurs à la fin du quinquennat ? Là, par contre, aucun objectif n'est posé.
On voudrait nous faire croire à une vision étriquée de la biodiversité. La seule présence de loups et d'ours n'est pas garante de la biodiversité. Elle englobe des sols vivants, des races locales et des paysages diversifiés, façonnés par nos pratiques. L'agriculture paysanne contribue de manière essentielle à la diversité de ces milieux.
Les éleveurs demandent à être protégé par l'État et l'autorisation de se défendre en cas d'attaque. Nos élevages ne doivent pas être le garde-manger des espèces sauvages
Nous exigeons de pouvoir continuer à élever nos animaux en plein-air. Nous attendons des réponses et des engagements de l'état pour faire baisser la prédation sur nos troupeaux.