Aide ovine : des avancées pour une meilleure répartition de l'aide !
Ainsi, les éleveurs qui ne peuvent vendre 0,5 agneau par brebis au cours d'une année civile, aujourd'hui dogmatiquement privés d'aide complémentaire, auront dès 2018 accès au même montant d'aide par brebis que les autres. Nous accueillons favorablement la fin de la discrimination envers les éleveurs des milieux difficiles ou envers ceux n'ont pas pu vendre autant d'agneaux que souhaité (installations progressives, rajeunissement du troupeau, systèmes herbagers touchés par la sécheresse, prédation non déclarée ou non reconnue...). Les systèmes peu productifs restent toutefois pénalisés, puisque le nombre de brebis primées continuera de dépendre du nombre d'agneaux vendus, sans tenir compte du nécessaire renouvellement du troupeau !
Notre combat syndical continue : alors que la filière compte bien trouver tous les subterfuges possibles pour défavoriser les élevages pastoraux au nom de la sacro-sainte compétitivité dès 2019, la Confédération paysanne se battra pour rétablir plus de justice dans la répartition de l'aide ovine : nous demandons la fin de toute référence à l'agneau vendu dans le calcul du nombre de brebis primées, la suppression du seuil de 50 brebis, l'instauration d'un plafond et l'introduction d'une aide spécifique aux nouveaux installés, avec ou sans DJA*.