Bouclage électronique : vers la fin d’un dogme ?
Si le bouclage électronique convient à certaines structures, il génère des surcoûts et une forte exposition aux sanctions lors des contrôles pour de nombreux élevages. Les pertes et les arrachages de boucles sont fréquents dans les élevages de certaines races, les systèmes pastoraux et les structures valorisant des surfaces ligneuses (bois, haies…), et les délais de remplacement des boucles électroniques deviennent décourageants !
Les Etats-membres devraient se positionner ce mercredi lors d'une réunion à Bruxelles. Nous appelons le ministère de l'Agriculture à soutenir ces modifications et à demander d'autres assouplissements pour que les éleveurs d'ovins et de caprins puissent choisir parmi la palette la plus large possible d'outils d'identification, adaptés aux différents modes d'élevage. L'important est de parvenir à une obligation de résultats et non une obligation de moyens.
Il est temps que le ministère et la FNSEA* admettent que le bouclage électronique ne peut s'imposer à tous !