Ourses : l’Etat doit apporter des solutions pour sauvegarder l’élevage pastoral
Après l'annonce faite hier par le ministre François de Rugy que l'introduction des deux Ourses dans le Béarn interviendrait dès le début du mois d'octobre, la Confédération paysanne regrette que ne soit pas pris en compte, une nouvelle fois, l'impasse dans laquelle se trouvent les éleveur-e-s et berger-e-s confrontés à la prédation ni l'avis des populations concernées. Où sont les contributions collectées par « la mission d'expertise ours » mandatée par les deux ministères en charge de ce dossier ? Où est le rapport de cette même mission annoncé pour la fin août ?
Pourtant, la saison d'estive 2018 va s'avérer absolument terrible : à ce jour, de source officielle, le nombre de dossiers de dommages « ours » est de 347 contre 215 en 2017.
La Confédération paysanne demande donc à l'Etat de répondre par des actes forts aux difficultés que pose la prolifération des grands prédateurs comme l'ours et le loup dans les territoires d'élevage pastoral. Les solutions que l'on nous propose depuis plus de 20 ans n'en sont pas, les chiffres, têtus, continuent de nous le montrer ! C'est pourquoi, nous demandons à rencontrer le Ministre de la Transition écologique et solidaire dans les plus brefs délais.