Lâcher d’ourses : le mépris pour l’élevage pastoral doit cesser
La Confédération paysanne regrette une nouvelle fois que ne soit pas pris en compte l'impasse dans laquelle se trouvent les éleveur-e-s et berger-e-s confrontés à la prédation ni l'avis des populations concernées. Les moyens de protection existants - chiens, clôtures, gardiennage… - ont très largement montré leur limite. Nous rappelons la nécessité de la création d'une brigade de piégeage non létal et d'effarouchement des ours. Qu'envisage le gouvernement pour remplir son obligation de protection des troupeaux conformément à l'article L113-1 du code rural ? Pour atteindre cet objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d'action sur le prédateur.
La Confédération paysanne exige donc de l'Etat qu'il entende enfin la détresse exprimée et les difficultés que pose la prolifération des grands prédateurs comme l'ours dans les territoires d'élevage pastoral et qu'il y réponde par des actes forts.