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PAC
23.07.2012

L’emploi agricole et la conditionnalité sociale doivent être au cœur de la PAC 2014

19.09.2012 - Bruxelles.

Rejoignez la Confédération paysanne pour la convergence des "Good Food March".

La Confédération paysanne rejoint les caravanes européennes « Good Food, Good Farming » convergeant le 19 septembre à Bruxelles. Elle se mobilise pour une nouvelle PAC* qui privilégie l’emploi, avec l’objectif d’atteindre 1 million de paysans. Pour maintenir des fermes nombreuses ainsi qu’une activité agricole diversifiée sur les territoires, il faut tendre vers une répartition plus juste et plus légitime des aides, basées non pas sur les hectares mais sur les actifs.

La Confédération paysanne se mobilise pour la PAC* et va se joindre aux caravanes européennes « Good Food, Good Farming » convergeant le 19 septembre à Bruxelles. Elle portera haut et fort ses revendications pour une nouvelle PAC* basée sur la souveraineté alimentaire. La première revendication que nous porterons : l’emploi agricole.

Le bilan de la PAC*, pour l’emploi et le revenu paysan, est très négatif : baisse du revenu, agrandissement des exploitations, aggravation des disparités et forte régression de l’emploi paysan. Ceci est le résultat d’un système de répartition des aides mis en place dans cet objectif, au nom de la « modernisation de l'agriculture et de l’obtention de gains de productivité ». L’essentiel des aides a été réparti en fonction des volumes produits dans un premier temps, et aujourd’hui en fonction du nombre d’hectares et d’animaux présents sur les exploitations, ce qui, mécaniquement, ne peut qu’entraîner la destruction de l’emploi paysan.

La revendication première de la Confédération paysanne est la promotion et l’amélioration de l’emploi, avec l’objectif d’atteindre 1 million de paysans. Pour maintenir des fermes nombreuses ainsi qu’une activité agricole diversifiée sur les territoires, la PAC* doit privilégier une répartition plus juste et plus légitime des aides, basées, non pas sur les hectares, mais sur les actifs. Cette redistribution des aides passe par :
• une convergence nationale pour un rééquilibrage et une meilleure équité des aides,
• une dégressivité forte et volontariste des aides par actif, avec des seuils définis au niveau de chaque état (en France, une dégressivité à partir de 25 000 € du total des aides sur le 1er pilier et un plafonnement à 45 000 €),
• une aide spécifique et significative aux petites fermes, définie au niveau de chaque état, reconnaissant leur rôle central dans l’économie des territoires et la multifonctionnalité de l’agriculture (en France, aide de 5000 € pour le premier actif et 2500 € pour le deuxième actif) sans exclusion des aides PAC*.

La PAC* doit lutter contre le développement des précarités, garantir le revenu et des conditions de travail soutenables pour les paysans, ainsi qu'à tous les travailleurs de l’activité agricole. La Confédération paysanne revendique la mise en place d’une « conditionnalité sociale » permettant une harmonisation, par le haut, des différentes réglementations du travail en Europe. Les aides PAC* doivent garantir l’application effective des directives sur la santé et la sécurité des travailleurs dans l’agriculture.

Les propositions de réforme de la PAC* ne sont pas à la hauteur de la crise sociale actuelle. Il nous faut une agriculture qui donne des perspectives d’avenir pour les jeunes ! Une PAC* ambitieuse est nécessaire pour donner un métier d’utilité publique à nos enfants, dynamiser et repeupler nos territoires.

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