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Partout en France, les Conf 'en action !

Dans tous les départements, chaque occasion est bonne pour montrer que les paysans de la Conf' ne lâcherons rien ! Contre les 1000 vaches, contre l'industrialisation de l'agriculture, pour l'agriculture paysanne !

 

Le 1er juillet, à Amiens, ou ailleurs !

Carcassonne, Nîmes, Nevers, Lyon, Quimper, Auch, Chambéry, Bordeaux, Niort, Dijon, Nice...

Aux quatre coins de France, des rassemblements sont organisés pour ceux qui ne peuvent pas venir jusqu'à Amiens :

Carcassonne : 11h, Hypermarché Géant Salvaza

Plusieurs dizaines de paysans sont partis à la recherche de produits Senoble dans l'hypermarché.

L'action racontée aux informations ici

Marseille :

C'est avec 1000 Fromages de Roves, 1000 Fleurs et 1000 légumes que les paysans de la Confédération paysanne des bouches du Rhône ont invité les 2000 clients du célèbre marché du ‘Cours Ju' à soutenir le syndicat dans sa lutte contre le projet des 1000 Vaches !!!

Nîmes : 9h, devant le Tribunal

Une vingtaine de militants et plein de pétitions signées !

Lyon : 10h30, Palais de Justice historique

Marche silencieuse avec les intermittents et les cheminots à voir ici

Et toute les infos sur le site de la Conf du Rhône

Nevers, 18h devant la Préfecture

Bordeaux, 12h Parvis des Droits de l'Homme

Une vingtaine de militants paysans, syndicaux et associatifs, réunis sur le Parvis des Droits de l'Homme pour un casse-croute paysan et de nombreux échanges !

Niort, 19h30 devant le Tribunal

Une soixantaine de manifestants et une rencontre avec la procureure pour le rassemblement des Deux-Sèvres.

Chambery, 12h devant la Préfecture

Manifestation et rencontre avec la sous-préfête, qui a reçu des pièces de salle de traite !

Toutes les infos ici

Dijon, 10h devant la Préfecture

Quimper, 12h devant la Chambre d'agriculture

Auch, 12h sur les marches des allées d'Etigny

Nice, 9h devant le Palais de justice

Saint-Brieuc, 12h devant la Préfecture

70 personnes - paysans et citoyens - ont répondu à l'appel de la Confédération paysanne et ont dénoncé symboliquement la disparition de paysans qu'un projet tel que celui de la ferme-usine des 1 000 vaches engendre.

Mende, 11h devant la préfecture de Mende

Manifestation devant le tribual pour les militants lozériens. En savoir plus ici

Aurillac, à l'aube devant le Palais de justice

Action surprise avant la traite...

Draguignan, devant la sous-préfecture

Une cinquantaine de militants venus chanter leur colère !

Loches, permanence du député Jean-Marie Beffara

Manifestation et dépot de pièces de salle de traite de Touraine. Toutes les infos ici

 

Le 24 juin, en Haute Marne...

 

STOP A L'INDUSTRIALISATION DE L'AGRICULTURE !
STOP AUX FERMES USINES DE 1000 VACHES !

En soutien à l'action de démontage de la salle de traite de la ferme-usine des 1000 Vaches réalisée le 28 mai et en soutien aux militants interpellés à cette occasion et appelés à comparaître le 1er juillet au tribunal d'Amiens, la Confédération
Paysanne 52 souhaite remettre à Monsieur le Préfet de Haute Marne du matériel de salle de traite de plusieurs fermes du département.
Par cette action nous souhaitons lui rappeler que la Confédération paysanne refuse le vol de notre métier par l'industrialisation de l'agriculture et milite pour des prix rémunérateurs et pour une agriculture paysanne source d'emploi.
Vous êtes conviés à une Conférence de Presse le mardi 24 juin à 10h devant la Préfecture de Haute Marne - 89 Rue Victoire de la Marne – 52 000 Chaumont

 

Le 17 juin, dans l'Indre...

Paysans et amis de la Conf' se sont retrouvés pour démonter la salle de traite d'un éleveur qui a dû arrêter sa production pendant la crise de 2009. A l'époque, les prix n'étaient pas rémunérateurs. Ce sera à nouveau le cas quand les 9 millions de litres de lait des 1000 vaches inonderont le marché. Un colis de 7kg de pièces de la salle de traite a été envoyé à Stéphane Le Foll. Le courrier joint :

Monsieur le Ministre de l'Agriculture,

Nous avons ce jour dans l'Indre, procédé au démontage d'une salle de traite d'un paysan contraint d'arrêter son élevage laitier en 2008 lors de la crise du lait. Les prix n'étaient plus assez rémunérateurs pour qu'il puisse vivre de cette activité.  Nous vous faisons parvenir un morceau de son bien dont il n'a plus l'usage, pour vous signifier deux choses :

D'abord, nous soutenons nos collègues qui ont démonté la salle de traite la ferme-usine de Monsieur Ramery dans la Somme le 28 mai dernier. Après des gardes à vue et une procédure judiciaire qui se poursuit, nous comprenons que nous ne sommes pas les bienvenus dans votre business plan de l'agriculture et que tous les moyens seront bons pour nous faire renoncer.

Ensuite, nous tenions à vous  rappeler les conséquences auxquelles vos choix vont exposer les paysans et le monde agricole dans son ensemble.

Nous sommes à un tournant : l'industrialisation de l'agriculture se fait de plus en plus pressante, et chaque année, sous couvert de modernisation, le nombre de paysans diminue. Désormais, nous n'avons plus le choix : soit nous laissons faire, actant de ce fait la disparition des paysans, soit nous controns ce mouvement pour faire vivre une agriculture créatrice d'emplois, de dynamique des territoires, respectueuse de son environnement et de la souveraineté alimentaire, l'agriculture paysanne pour laquelle nous nous battons.

La ferme-usine des 1000 vaches est le symbole de ce point de non-retour. Elle n'est pas unique en Europe, encore moins dans le monde, mais doit-on pour autant s'y résoudre ?

Aujourd'hui, vos discours et vos arbitrages politiques sont l'expression d'un choix. Vous parlez d'agro-écologie, d'emploi, mais surtout, sous prétexte d'une prétendue compétitivité, vous vantez la vocation exportatrice de la France, la balance commerciale comme ultime arbitre de vos actions. De fait, vous entérinez le modèle des fermes-usines comme celle des 1000 vaches.

Présentée comme un projet pilote par son promoteur Michel Ramery, cette ferme-usine fournirait du lait à bas prix grâce à des salariés précaires et à un méthaniseur géant subventionné. Nous sommes bien loin de la ferme qui produit du lait de qualité. Loin de la ferme partie prenante de son territoire. Loin de la ferme qui fait vivre des paysans que vous semblez défendre dans vos discours.

Monsieur le Ministre, ce modèle d'agriculture industrielle n'est compatible ni avec le modèle d'agro-écologie de qualité que vous promouvez ni avec celui de l'agriculture paysanne auquel nous croyons pour répondre aux enjeux actuels. Vous parviendrez toujours à garder quelques fermes-vitrines pour alimenter les dépliants touristiques, mais notre agriculture aura disparu. L'industrialisation ne peut se poursuivre que par l'élimination de l'agriculture à taille humaine. L'accaparement des terres agricoles, la dérégulation des marchés, la spécialisation, puis la disparition du savoir-faire paysan, l'élimination de la biodiversité dans la production comme dans l'environnement¡K quand il n'y aura plus de paysans, on ne pourra pas revenir en arrière.

Le nombre d'exploitations laitières en région Centre a diminué de 42 % entre 2000 et 2010 (données Agreste). Les fluctuations du prix du lait et notamment la crise de 2008-2009 sont pour beaucoup dans l'arrêt de l'élevage de vaches laitières. Avec une ferme-usine comme celle de M. Ramery et la concurrence déloyale occasionnée sur le prix du lait, c'est la disparition totale des fermes laitières qui risque d'arriver dans le département de l'Indre.

La situation est grave, en moyenne environ 25 usines de cette sorte par département pourraient suffire à fournir l'ensemble de la production laitière française. Dans l'Indre 5 de ces usines suffiraient à obtenir les volumes produits actuellement.

Si vous ne voulez pas que des milliers d'autres éleveurs se voient obliger de cesser leur activité, nous vous demandons de mettre purement et simplement fin au projet de l'usine des 1000 vaches dans la Somme.

Votre responsabilité, Monsieur le Ministre, c'est d'agir en faveur de l'agriculture. Si vous ne le faites pas, nous serons là, à nouveau.

Nous ne nous résignerons pas. Ni Michel Ramery, ni les intimidations policières et judiciaires orchestrées depuis le sommet de l'Etat ne parviendront à nous faire taire. Il est de notre responsabilité de nous battre pour le maintien de paysans nombreux sur le territoire. Nous, paysans, avons toute légitimité à agir puisque c'est de notre existence même qu'il s'agit. De notre existence, et du rôle que nous tenons dans la société.

En souhaitant que vous soyez à l'écoute de nos revendications, veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de nos considérations distinguées.

Les co-portes-paroles de la Confédération Paysanne de l'Indre.

Nicolas Calame et Laurent Moreau.

Plus d'infos sur le site de la Conf de l'Indre

 

Le 13 juin, dans le Nord-Pas-de-Calais...

Le porte-parole régional, Antoine Jean, était invité à déjeuner avec Stéphane Le Foll. Il avait prévu de lui dire qu'il ne pouvait pas partager un repas avec un ministre qui criminalise l'action syndicale... mais il n'en a finalement même pas eu l'occasion. Communiqué :

Si nous avions pu rencontrer le ministre, nous lui aurions dit...

Le Ministre de l'Agriculture n'a pas eu la chance de rencontrer la Confédération paysanne du Nord-Pas-de-Calais aujourd'hui.

Pourtant nous étions conviés à la séance d'information organisée par le Conseil Régional et la Chambre d'Agriculture... mais le choix des interventions - prévues à l'avance - ne s'est pas porté vers le représentant de la Confédération paysanne. Pourtant notre porte-parole était convié à un repas avec Monsieur le Ministre...mais celui-ci est finalement parti plus tôt, sans rencontrer les syndicats.

Si nous avions pu le rencontrer, nous lui aurions parlé de l'usine des 1000 vaches, qui représente le contraire de l'agriculture qu'il prétend défendre, mais contre laquelle il se dit impuissant.

La Confédération paysanne, elle, ne compte pas se déclarer impuissante face à ce projet qui impactera directement le prix payé aux autres producteurs de lait, filière pourtant déjà en crise et aboutira inexorablement à l'arrêt de leur activité.

Si nous avions pu le rencontrer, nous lui aurions parlé de la problématique du foncier qui est prégnante dans notre région et pour laquelle la Confédération paysanne a fait de nombreuses propositions pour la Loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la Forêt.

Si nous avions pu le rencontrer, nous lui aurions parlé de la mise en place d'un soutien spécifique aux petites fermes dans le cadre du 2ème pilier de la PAC*.

Si nous avions pu le rencontrer, nous lui aurions parlé du Traité Transatlantique qui, s'il voit le jour, entraînera durablement l'agriculture vers plus d'industrialisation.

Monsieur Le Foll, si l'envie vous prend de sortir de la quiétude des grandes assemblées pour prendre le temps d'un échange direct avec des paysans, la Confédération paysanne serait très heureuse de pouvoir échanger avec vous sur ces thèmes... et bien d'autres encore !

 

Le 13 juin, en Ardèche...

A l'occasion du déplacement de Manuel Valls dans le département, des représentants des Conf' de la Loire et de l'Ardèche avaient rendez-vous avec sa conseillère agricole. Elle a été interpellée (mais pas placée en garde à vue) sur plusieurs sujets. Sur les 1000 vaches, elle a défendu l'intérêt du projet pour la production laitière et la gestion des ordures du département de la Somme. Et quand il lui a été précisé que Manuel Valls pouvait faire quelque chose pour arrêter le projet (en vue du passage en Conseil d'Etat pour le permis de construire), elle a tout simplement botté en touche. Communiqué :

La Confédération Paysanne interpelle M.Valls sur la politique agricole du gouvernement
qui protège les intérêts industriels au détriment des paysan-ne-s

Lors de la venue de M.Valls à Annonay ce vendredi 13 Juin, la Confédération Paysanne de l'Ardèche a rencontré Mme Guittard, conseillère agricole du premier Ministre.

Nous avons réaffirmé fortement auprès du gouvernement le besoin de changer la politique agricole de la France afin de privilégier l'installation d'un maximum de paysan-ne-s sur nos territoires ruraux. Or, la politique actuelle favorise l'agriculture industrielle qui privilégie une concentration des outils de production, des productions elle-même, et sacrifie les paysan-ne-s au profit de grands groupes industriels.

L'exemple emblématique de cette politique est l'installation de la ferme-usine des 1000 vaches dans la Somme dont l'objectif est de produire industriellement du lisier pour la méthanisation et accessoirement du lait dont le prix sera bradé.

Ce type de ferme-usine impactera directement le prix payé aux autres producteurs de lait, filière pourtant déjà en crise et aboutira inexorablement à l'arrêt de leur activité.

Cette politique est destructrice pour l'agriculture ardéchoise car elle tend à éliminer toute notre diversité et la qualité de nos produits au profit de méga-structures et de produits de qualité industrielle médiocre.

Dans cet objectif de défense des paysan-ne-s contre l'industrialisation de l'agriculture, la Confédération Paysanne a profité de cette rencontre pour interpeller directement le Premier Ministre sur l'imposition de normes industrielles limitant l'autonomie des paysan-ne-s comme l'obligation de puçage électronique des petits ruminants, les différentes lois contraignant la liberté d'utilisation des semences, les règles limitant l'utilisation de produits naturels…

Nous avons enfin rappelé l'urgence de prendre en compte le danger que représente la présence du loup dans nos montagnes pour le futur de l'activité pastorale ardéchoise. De nouvelles attaques ont eu lieu sur le Plateau ardéchois et ne peuvent rester sans réponses de la part des services préfectoraux.

Et nous avons également souligné l'urgence de mettre en place un grand plan de soutien à la filière « Châtaignes » si importante pour le département de l'Ardèche et menacée par l'arrivée du Cynips.

L'agriculture que nous défendons est créatrice d'emploi. Après plusieurs décennies de co-gestion entre les gouvernements successifs et la FNSEA*/JA* qui a poussé vers cette agriculture industrielle, éliminé tant de paysans et favorisé la perte de tant de terres agricoles, nous demandons un changement fort, radical de la politique gouvernementale qui permette de préserver et de favoriser une agriculture de qualité, accessible au plus grand nombre et respectueuse de ses travailleurs, de l'environnement et des consommateurs.

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