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OGM : NOS POSITIONS

L’heure d’un choix sans retour

Nous dénonçons la présence des OGM en agriculture et dans l'agroalimentaire. La majorité des agriculteurs français refuse aussi cette technologie qui accroît leur dépendance vis-à-vis des grandes firmes pétrochimiques et semencières. L'objectif des firmes est d'ordre financier et politique : réduire l'autonomie semencière des agriculteurs et développer une situation de monopole sur les marchés des semences et de l'agroalimentaire. Les OGM ont engendré l'uniformisation des cultures, la contamination des semences locales ou biologiques, la production en continu d'insecticides (protéines Bt) et l'augmentation de l'utilisation des herbicides. Si l'interdiction des OGM ne suffit pas à elle seule à mettre un terme au développement de l'agriculture industrielle, leur autorisation condamnerait à court terme les agricultures paysannes, durables et solidaires et un grand nombre de filières reconnues par des signes de qualité. La coexistence OGM et non-OGM est impossible. Le zéro OGM est nécessaire. Les semenciers ont développé des variétés tolérantes aux herbicides, des OGM cachés obtenus par des techniques de mutagénèse in vitro brevetées, mais non étiquetées. Ces variétés se multiplient dans les champs sans être soumis à la réglementation OGM alors qu'elles génèrent les mêmes problèmes. Nous nous y opposons et dénonçons les risques de ces cultures (majoritairement colza et tournesol). Les semenciers promeuvent de nouvelles techniques de manipulation génétique (new breeding). Ils ne veulent pas qu'elles soient réglementées comme produisant des OGM. Ils veulent la même exemption que la mutagénèse traditionnelle (qui, elle, s'effectue in vivo et est régulée par les mécanismes classiques de reproduction des plantes). Ces techniques génèrent des brevets qui permettront d'accaparer toute la biodiversité sauvage et cultivée, puisqu'elles prétendent reproduire artificiellement certaines caractéristiques existant dans la nature. Ces brevets pourraient ainsi s'étendre aux organismes contenant ces caractéristiques naturellement.
 
Nos objectifs
Donner le choix de la libre multiplication des semences.
Maintenir le droit des paysans de choisir les systèmes agraires existants conventionnels
, en agriculture bio, paysanne ou sous des signes de qualité, formes de production dont le développement doit être soutenu.
 
Refuser la contamination génétique, irréversible, de toute l'agriculture et de l'alimentation. 

Refuser l'appropriation par les brevets de la biodiversité sauvage et cultivée.

Opposer aux fausses promesses des OGM les vrais résultats de nos pratiques : l'adaptation locale et la sélection paysanne participative, laquelle peut être renforcée par des partenariats avec des chercheurs. Plus qu'un manque de production, la faim dans le monde est principalement un problème d'accès à la nourriture, à la terre, à l'eau et aux semences. En conséquence, soutenir les petits producteurs, c'est participer à la souveraineté et à la sécurité alimentaire.

Nos revendications
Aussi bien le brevet, le certificat d'obtention végétale (COV*) de 1991 que les récents accords de libre-échange participent à l'accaparement du vivant par quelques firmes. Nous réclamons la reconnaissance des droits inaliénables des paysans de conserver, utiliser, échanger et vendre leurs semences et l'interdiction de tout droit de propriété intellectuelle et de tout accord de libre-échange qui limiterait ces droits des agriculteurs.
Nous nous opposons à toute culture d'OGM en France et en Europe.
Nous réclamons l'interdiction des variétés rendues tolérantes aux herbicides (VrTH et notamment les VrTH colza et tournesol).
Nous exigeons que les nouveaux OGM produits par toutes les techniques génétiques appliquées sur cultures de cellules in vitro soient soumis à la réglementation européenne sur les OGM.
Nous exigeons l'information publique sur les procédés d'obtention des variétés enregistrées au catalogue.
Nous demandons l'étiquetage des produits animaux ayant consommé des OGM. Pour permettre aux éleveurs de nourrir leurs animaux sans OGM, nous souhaitons pour la France la mise en place d'un plan d'autonomie protéinique avec des soutiens favorisant l'introduction de protéagineux dans les rotations du maximum de fermes.
Nous refusons d'accepter de travailler avec des semences contaminées ! Accepter le seuil de 0,1 % de contamination des semences signifie que nos récoltes ne seront jamais « sans OGM » et c'est la fin programmée des semences fermières et paysanne.
Les recherches sur les OGM doivent rester en milieu confiné et les budgets de recherche très majoritairement orientés vers la sélection paysanne participative et les espèces délaissées par l'industrie semencière.


A télécharger
 


 

Les NTG produisent des OGM, il faut les réglementer comme tels !

OGM... ...un arrêt historique

OGM : pour une application immédiate de l'arrêt de la CJUE


Livret 4 pages - Stop aux nouveaux OGM cachés !

Livret 4 pages - Mutations génétiques
et plantes pesticides brevetées

BD - Histoires de semences

     
     


 

   
     
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