Pass sanitaire : l’obligation vaccinale déguisée entrave nos libertés
La vaccination est un choix personnel, non anodin, mais faisant partie des différents outils nous permettant de lutter contre cette pandémie. Seulement il n'est pas le seul et il ne peut être ainsi imposé à toutes et tous sous la contrainte et la sanction. Toutes les voies pour diminuer les effets de cette pandémie doivent continuer à être recherchées, l'investissement de L'État dans le service public de santé doit rapidement prendre de l'ampleur et nous devons lutter contre les causes conduisant à l'expansion de cette pandémie : perte de biodiversité, dérèglement climatique, mondialisation des échanges, affaiblissement immunitaire des populations par la sédentarisation, la malbouffe…
Nous ne sommes ni « anti-vax » ni « complotiste », mais sans cet ensemble d'actions, la stratégie sanitaire nous semble inutile et illusoire : les variants vont continuer de proliférer et la pandémie suivante sera à coup sûr encore plus sévère. Il est grand temps d'engager l'ensemble de la société vers une transition écologique et sociale, solidaire et équitable.
Nous sommes responsables et nous ne voulons pas participer à la diffusion de la pandémie sur nos fermes, dans nos activités de vente ou de production, sur les marchés et les magasins de producteurs et productrices. Pour autant, imposer le pass sanitaire et exiger de nous de le faire respecter à nos client.es est inacceptable. Là encore, la liberté de choix doit prédominer et nous savons pouvoir compter sur la responsabilité et la solidarité des paysannes et paysans ; comme des citoyennes et citoyens.