Des panneaux sur nos hangars, pas sur nos hectares !
Ils et elles ont témoigné des multiples dangers de l'agrivoltaïsme à la douzaine de sénateur·trices (des groupes LR, PS, EELV) venu·es à leur rencontre, dont le premier signataire de cette proposition de loi le sénateur Jean-Pierre Decool : menace d'accès au foncier, frein à l'installation du fait du renchérissement du foncier, escroquerie d'une solution face aux aléas climatiques, mannes financières pour les énergéticiens...
La Confédération paysanne redit son opposition à l'installation de panneaux photovoltaïques sur les terres agricoles et la nécessité d'équiper en priorité les toitures et les espaces artificialisés, dont le potentiel est largement suffisant pour répondre aux objectifs énergétiques que la France s'est fixée.
L'adoption de cette proposition de loi du Sénat ne fait pas de doute, malgré les dangers avérés sur le foncier agricole, dangers pourtant pointés en séance publique. Il ne s'agit que d'une première étape et la Confédération paysanne maintiendra la pression pour le passage du projet de loi ENR au Sénat (du 2 au 4 novembre) où seront introduites des dispositions sur l'agrivoltaïsme, puis à l'Assemblée nationale.
Pour éclairer les débats, la Confédération paysanne a distribué devant le Sénat un Vrai/Faux sur l'agrivoltaïsme.
En téléchargement :
Vrai / Faux sur l'agrivoltaïsme