Plan Loup : L’État a perdu le contrôle
Il est grave de constater à nouveau l'inefficacité des prélèvements par les services de l'Etat ; à ce jour seulement trois loups ont été prélevés dans ce cadre. Le 20 septembre, l'appel des chasseurs à participer aux prélèvements lors de battues grand gibier a montré à quel point les services de l'État sont incapables d'assurer les prélèvements. Seulement deux semaines ont suffit pour que ces arrêtés, qui ont permis l'abattage de deux loups supplémentaires, soient suspendus.
Même les 24 prélèvements annuels ne changeront rien aux dégâts, ce quota garantit l'augmentation de la population à terme. Syndicats et associations se doivent de dénoncer unanimement cet effet d'annonce qui ne réglera pas le désarroi des éleveurs et bergers.
L'Etat a perdu le contrôle sur le terrain et maintenant devant les tribunaux. La situation est grave. L'Etat doit prendre ses responsabilités, reconnaître son impuissance et exiger, comme il en a la possibilité, le retrait du loup comme espèce strictement protégée par la directive Habitat.
C'est à l'Etat de prendre en charge une régulation forte des loups en situation de prédation et d'assurer la protection des éleveurs, des bergers et de leurs troupeaux. Un choix de société en faveur du pastoralisme s'impose car aujourd'hui ce sont bien les loups qui prennent le dessus.