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GRANDS GIBIERS
27.08.2018

Attaques d’ours en Ariège : triste record ! La politique de l’autruche doit cesser !

La saison d'estive 2018 est marquée à nouveau par une augmentation des attaques d'ours sur les troupeaux en Ariège. Les attaques constatées ont plus que doublé depuis 2016. Cette année, plus de 230 attaques ont déjà été constatées au 20 août 2018, avec plus de 372 victimes (sans compter les manquantes) pour le seul département de l'Ariège. La concentration des attaques dans le Couserans est intenable. Par ailleurs, les rencontres rapprochées entre bergers et prédateurs sont de plus en plus fréquentes, la question de la sécurité des pâtres au travail n'est pas prise au sérieux.

La Confédération paysanne avait déjà alerté les ministères en amont de cette nouvelle saison et fait des propositions, mais rien n'a été fait pour enrayer les prédations. La situation est aujourd'hui plus que tendue dans ce département où la colère monte au fil des attaques.

La politique de l'autruche sur la situation ariégeoise ne peut plus durer ! Le plan ours 2018-2028, bâti sans concertation, et l'abandon des éleveurs et bergers en Ariège sont pour nous inacceptable. Aucune nouvelle réintroduction ne saurait être mise en œuvre sans une réelle écoute de toutes les parties prenantes de terrain et sans des objectifs clairs de défense du pastoralisme et l'étude de ses atouts sur la dynamique économique territoriale. Ce que n'a évidemment par permis la pseudo consultation publique d'un mois lancée par le Ministère. La biodiversité ne se résumera jamais à la défense des grands prédateurs et ce n'est pas de mettre sa démission en jeu, une énième foi, qui permettra de faire avancer les choses Monsieur Hulot !

La Confédération paysanne rappelle la nécessité de la création d'une brigade de piégeage non létal et d'effarouchement des ours, car conformément à l'article L.113-1 du code rural, c'est bien à l'Etat de protéger les troupeaux. Pour atteindre son objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d'action sur le prédateur. C'est bien une baisse significative de la prédation qui est attendue sur le terrain car aujourd'hui, malgré les efforts de protection menés par les éleveurs et bergers, la pression exercée par la prédation ne cesse d'augmenter.

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