Attaques d’ours en Ariège : triste record ! La politique de l’autruche doit cesser !
La Confédération paysanne avait déjà alerté les ministères en amont de cette nouvelle saison et fait des propositions, mais rien n'a été fait pour enrayer les prédations. La situation est aujourd'hui plus que tendue dans ce département où la colère monte au fil des attaques.
La politique de l'autruche sur la situation ariégeoise ne peut plus durer ! Le plan ours 2018-2028, bâti sans concertation, et l'abandon des éleveurs et bergers en Ariège sont pour nous inacceptable. Aucune nouvelle réintroduction ne saurait être mise en œuvre sans une réelle écoute de toutes les parties prenantes de terrain et sans des objectifs clairs de défense du pastoralisme et l'étude de ses atouts sur la dynamique économique territoriale. Ce que n'a évidemment par permis la pseudo consultation publique d'un mois lancée par le Ministère. La biodiversité ne se résumera jamais à la défense des grands prédateurs et ce n'est pas de mettre sa démission en jeu, une énième foi, qui permettra de faire avancer les choses Monsieur Hulot !
La Confédération paysanne rappelle la nécessité de la création d'une brigade de piégeage non létal et d'effarouchement des ours, car conformément à l'article L.113-1 du code rural, c'est bien à l'Etat de protéger les troupeaux. Pour atteindre son objectif, la protection des troupeaux doit intégrer à minima cette possibilité d'action sur le prédateur. C'est bien une baisse significative de la prédation qui est attendue sur le terrain car aujourd'hui, malgré les efforts de protection menés par les éleveurs et bergers, la pression exercée par la prédation ne cesse d'augmenter.