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RECHERCHE PUBLIQUE : NOS POSITIONS
Forte, indépendante et ouverte sur la société
■ Le ministère de l'Agriculture et le conseil d'administration de l'Inra* , qui orientent les choix politiques et les moyens humains et financiers, doivent investir largement pour des programmes de recherche sur des systèmes de production plus économes et autonomes.
■ Le conseil d'administration de l'Inra*, qui est actuellement composé des seuls défenseurs de l'agriculture intensive et productiviste (1), doit être élargi aux représentants des agricultures paysanne, biologique et durable. La Confédération paysanne demande de siéger officiellement au sein du conseil d'administration de l'Inra*, au nom du pluralisme syndical.
■ La recherche publique doit intègrer les savoir-faire paysans dans ses réflexions car ils constituent la base de nombreuses innovations en agriculture. Les paysans doivent être davantage associés aux travaux concrets de la recherche.
■ Les partenariats avec la recherche privée doivent être limités et ceux avec les collectivités territoriales renforcés (exemple des PSDR). Les liens avec la recherche publique des autres pays européens doivent être développés. Il faut que les organismes de recherche se préoccupent de l'accessibilité et de la valorisation des travaux de recherche auprès des paysans et de la société.
■ Le conseil d'administration de l'Inra*, qui est actuellement composé des seuls défenseurs de l'agriculture intensive et productiviste (1), doit être élargi aux représentants des agricultures paysanne, biologique et durable. La Confédération paysanne demande de siéger officiellement au sein du conseil d'administration de l'Inra*, au nom du pluralisme syndical.
■ La recherche publique doit intègrer les savoir-faire paysans dans ses réflexions car ils constituent la base de nombreuses innovations en agriculture. Les paysans doivent être davantage associés aux travaux concrets de la recherche.
■ Les partenariats avec la recherche privée doivent être limités et ceux avec les collectivités territoriales renforcés (exemple des PSDR). Les liens avec la recherche publique des autres pays européens doivent être développés. Il faut que les organismes de recherche se préoccupent de l'accessibilité et de la valorisation des travaux de recherche auprès des paysans et de la société.
(1) Pour les organisations professionnelles agricoles : l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA*), la FNSEA*, les JA* et le Crédit agricole. Pour l'industrie : l'Association nationale des industries alimentaires (ANIA) et l'Union française des semenciers.
(2) Pour et sur le développement régional : dispositif lancé à l'initiative de l'Inra* et cofinancé, selon les régions, par le conseil régional, le Cirad* et le Cemagref (Centre national du machinisme agricole, du génie rural, des eaux et des forêts, aujourd'hui Irstea, institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture).