SANITAIRE : NOS POSITIONS
En favorisant l’élevage industriel, la gestion actuelle augmente les risques !
■ Changer les règlements et les lois qui entravent l'élevage paysan. La Confédération paysanne demande que la réglementation soit proportionnelle au risque et que les normes et politiques sanitaires soient adaptées aux élevages de petite taille (y compris aux élevages non professionnels). Il faut une maîtrise sanitaire des pathogènes et des risques sanitaires par le renforcement du système immunitaire des animaux grâce au respect des équilibres biologiques et sanitaires des agroécosystèmes. Les politiques publiques doivent restecter la liberté de choix thérapeutique des éleveurs.
■ Action collective des éleveurs pour maîtriser les zoonoses et, d'une façon générale, les facteurs de risques sanitaires. Cette action ne peut s'épanouir que dans le respect du pluralisme et l'institution d'un fonctionnement démocratique des Groupements de défense sanitaire (GDS*).
■ Une gestion sanitaire publique. La Confédération paysanne déplore la mise en place de systèmes assurantiels reproduisant la cogestion. A minima, en ce qui concerne l'action publique, la Confédération paysanne demande une approche sanitaire (contrôles et normes) systémique.
■ La Confédération paysanne dénonce les risques sanitaires générés par les processus industriels d'élevage, d'abattage, de transformation et de conservation des produits animaux. La course effrénée aux volumes et à la rentabilité est potentiellement dangereuse pour le consommateur (dans les abattoirs industriels fabriquant des viandes hachées surgelées, par exemple, les méthodes et les cadences de travail contribuent aux contaminations).
A télécharger
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Flyer Sauvons le Plein-Air |
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Grippe aviaire : un plan d'industrialisation des élevages de volailles ? |
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Grippe aviaire : retour sur une gestion catastrophique de la crise |