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IRRIGATION : NOS POSITIONS
Pour une irrigation créatrice de valeur ajoutée

L'industrialisation de l'agriculture et la politique agricole commune (PAC*) ont favorisé les cultures intensives fortement exigeantes en eau tandis que les pratiques agricoles dominantes, privilégiant l'usage des pesticides et d'engrais azotés, ont dégradé la qualité des eaux souterraines et de surface.
C'est pourquoi la Confédération paysanne demande :
■ de fixer des priorités pour l'usage de l'eau : consommation d'eau potable par la population, maintien de l'équilibre naturel des milieux hydrologiques et usages économiques de l'eau. Pour l'activité agricole, les productions à haute valeur ajoutée et favorisant l'emploi doivent être prioritaires ;
■ que les prélèvements d'eau se fassent à un niveau compatible avec le fonctionnement des écosystèmes. Il faut protéger les milieux naturels indispensables au cycle de l'eau ;
■ de fixer, pour une répartition équitable de l'eau, une redevance faible pour un volume limité de 10 à 20 000 m3 par irrigant, assorti de droits et de devoirs (diversité d'assolement, rotation, entretien et maintien de haies…). Au-delà, le prix de l'eau doit être fortement progressif ;
■ de renforcer la recherche agronomique publique en s'appuyant sur l'agronomie et les pratiques paysannes et réorienter les moyens de recherche vers des cultures économes en eau ;
■ de valoriser les pratiques respectueuses de l'eau (quantité et qualité) donc l'agronomie.