COMMUNIQUE DE PRESSE

Face à la complicité de nos gouvernements qui continuent de soutenir et armer le génocide perpétré par Israël en Palestine, des militant·es, député·es, médecins, journalistes et personnages publics de 44 pays ont décidé d'amplifier les voix de la résistance et d'agir pour stopper le blocage de l'aide humanitaire à Gaza et réclamer un cessez-le-feu définitif en urgence.

Des dizaines de bateaux en direction de Gaza, remplis de denrées et de médicaments, sont déjà en mer, d'autres doivent les rejoindre d'ici quelques jours. Plusieurs équipages sont français. Nous, paysannes et paysans de la Confédération paysanne, avons mandaté une de nos déléguées pour nous représenter au sein de cette flottille.

Membre avec notre partenaire palestinien du mouvement international La Via Campesina, en lien depuis toujours avec les communautés paysannes et rurales de Gaza et de Cisjordanie qui font face au génocide, à la famine, à la spoliation de leurs terres et de l'eau, à la violence et à l'impunité des colons, à la destruction de leurs oliviers, de leurs troupeaux, de leurs bateaux de pêche, de leurs infrastructures et de leurs maisons, nous restons déterminés à agir et à converger avec les initiatives des organisations qui réclament la justice pour les habitant·es de Palestine et des sanctions fortes contre Israël.

Nous allons continuer à défendre l'autodétermination du peuple palestinien, son droit au retour, à la terre, à l'eau, à la paix… Nous ne cesserons de demander la fin de ce système d'apartheid construit sur l'annexion et la colonisation de la Palestine. Aucune « solution » ne peut se faire sans les palestinien·nes eux-mêmes. Face au manque de légitimité de l'Autorité palestinienne actuelle, qui n'est pas issue d'un scrutin démocratique mais qui a été imposée par les puissances occidentales, la voix de la société civile palestinienne doit être entendue.

L'identité d'un peuple est directement associée à son lien à la terre. Nous, paysannes et paysans de la Confédération paysanne, sommes totalement solidaires des paysan·nes de Gaza et de Cisjordanie.

Se taire, fermer les yeux, rester passifs, c'est être complices. Ne perdons plus de temps, il en va de la dignité de l'humanité et de la survie du droit international.