Partager :

COMMUNIQUE DE PRESSE

Arboriculture : encore un passe-droit pour le productivisme

Le ministère de l'agriculture préfère sacrifier la biodiversité, les pollinisateurs - pourtant indispensables pour l'arboriculture - et la santé des travailleur·euses en arboriculture et des consommateur·trices sur l'autel du productivisme. C'est un aussi un mauvais signal quant au respect de la réglementation.

Plutôt que de mettre l'accent sur la sortie des pesticides, béquille du système agro-industriel, le gouvernement choisit d'alimenter un modèle agricole sous-perfusion, voué à disparaître sous les coups du dérèglement climatique dont il est en partie responsable.

Dénoncer les accords de libre-échange qui poussent à la sur-production et aux économies d'échelles afin de tirer les prix toujours plus vers le bas, permettrait de rendre possible la production des fruits et légumes sans pesticides et en agriculture paysanne. Il est possible de garantir un revenu pour les paysannes et les paysans, grâce à une politique agricole qui cesse d'oublier les producteurs de fruits et légumes et aux prix minimum d'entrée, et d'assurer ainsi la souveraineté alimentaire.

Accompagnons les agriculteur·trices et le système agricole vers la sortie des pesticides plutôt que de poursuivre à tout prix un modèle nous obligeant à importer plus de 50% des fruits et légumes consommés en France.