Des évènements jusqu’au 5 décembre pour défendre la viticulture paysanne

Face aux difficultés économiques, l'État n'a trouvé comme seule réponse qu'un plan d'aide à l'arrachage des vignes, sans concertation et sans vision stratégique de la filière. Pour la Confédération paysanne, des mesures incitatives doivent accompagner les viticulteur·rices vers la diversification de leur production. En effet, ce plan d'arrachage ne doit pas être un plan de liquidation des petites structures, mais doit permettre une régulation cohérente des volumes de production et répondre aux objectifs de souveraineté alimentaire.
La folie spéculative sur les terres agricoles ne permet plus aux paysan·nes de s'installer à cause du prix de la terre. Dans les territoires où des financiers s'accaparent les vignobles, le renforcement des outils de régulation foncière est plus que nécessaire.
Enfin, dans un contexte d'intensification des aléas climatiques, les viticulteur·rices et vigneron·nes doivent pouvoir bénéficier de filets de sécurité efficaces et être accompagné·es dans l'adaptation de la vigne aux bouleversements écologiques. C'est pour répondre à ces enjeux que la Confédération paysanne porte un projet* de restructuration ambitieux pour la viticulture.
* Pour une viticulture paysanne compatible avec la diversité de nos territoires : https://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/mots_cles/documents/Pour%20une%20viticulture%20paysanne%20-%208%20pages.pdf
En téléchargement :
Dossier de presse